Randonnée VTT des trois châteaux près du Nideck : Hohenstein, Grand et Petit Ringelsberg ou Ringelstein, et Rocher du Pfaffelapp
Pour cette randonnée à départ de Rosheim, le mieux est de prendre la direction du château d’eau, avant de basculer de l’autre côté du Buerk pour remonter au lotissement du Wisch à Rosenwiller. On se retrouve alors juste en contrebas du cimetière juif avant d’emprunter la route entre Rosenwiller et Gresswiller, en passant par la forêt.
Un accès au parcours via Dinsheim-sur-Bruche et Still
A Gresswiller, se diriger vers le centre et bifurquer à gauche pour rejoindre Dinsheim-sur-Bruche en passant sous le pont de la voie rapide. Tout de suite après le pont de la Bruche, on prend à gauche un tout petit chemin qui longe la rivière de manière sauvage et bucolique, derrière les habitations de la rue principale.
Tout au bout du chemin, on accède au premier passage original du parcours : un barrage d’un bras de la Bruche, que l’on franchit en descendant les marches et passant sur une dalle de béton assez peu large.
Direction ensuite Still en empruntant la nouvelle piste cyclable à la sortie du village. Dans le village, on passe la nouvelle mairie et l’Institut des aveugles Adèle de Glaubitz pour monter au château d’eau en direction de la forêt. Dans la forêt de Still, le parcours relativement plat et ombragé est fort agréable et permet de rejoindre Oberhaslach.
Le château du Hohenstein, en amont de la route vers le Nideck
Au centre du village, on prend la route en direction du Nideck. La route forestière du Sandweg qui monte vers notre première étape, le château du Hohenstein, bifurque à droite de la route principale goudronnée. La montée est assez aisée, la route étant large et bien entretenue, et des sculptures en bois, les « Géants du Nideck », agrémentent le parcours. Le Hohenstein se trouve juste cinq minutes en contrebas de la route, mais son accès à vélo est actuellement bloqué par un énorme tronc d’arbre couché à 50 cm du sol. On peut délaisser le vélo facilement, les marches vers le donjon étant situées juste de l’autre côté de l’obstacle. Elles sont mousseuses, armez-vous donc de prudence pour ne pas glisser. L’effort en vaut le coup, car une vue splendide s’offre à vous du haut du promontoire sur les montagnes environnantes.
Après cette halte rapide, on reprend l’ascension en suivant l’anneau bleu du Club Vosgien. La montée vers le Grand Ringelsberg marque la première grosse difficulté du parcours. On monte à flanc de colline ; la pente est forte et les pierres en grès des Vosges affleurent le sol. Il faut donc s’armer de patience, avoir de bons mollets ou accepter de poser le pied à terre au besoin.
Le château du Grand Ringelsberg ou Grand Ringelstein
Au sommet, on accède à l’enceinte par un pont de pierre. L’accès au donjon permet une vue à 360° qui malheureusement n’est pas assez dégagée.
La descente à VTT est assez grisante, et il faut en profiter car ce qui nous attend est moins réjouissant.
Le Petit Ringelsberg ou Ringelstein : château ou vestiges gallo-romains ?
La montée vers le petit Ringelsberg est assez ardue, et plus appropriée à la randonnée pédestre. Des marches ont été taillées dans la pierre, le sentier est étroit, la mousse glissante, tout comme le sol sablonneux jonché d’épines de sapin. Il s’agit d’une montée très technique où seuls les plus aguerris sauront monter sans poser le pied à terre. Pour les autres, il faudra accepter encore une fois de pousser son vélo sur certains secteurs.
Du château primitif, du petit Ringelsberg, il ne reste vraiment pas grand-chose hormis un anneau de pierre (ou Ringelstein) assez énigmatique. L’absence de fouilles laisse planer un doute sur l’origine du site. Château-fort ou enceinte gallo-romaine ? Difficile de se faire une idée et cette incertitude laisse la voie libre aux interprétations les plus mystiques.
Quoiqu’il en soit, la descente est une nouvelle fois assez technique, et on retrouve avec bonheur un route plus large et plus praticable en contrebas, au carrefour des Anlagen. En suivant le triangle bleu, on remonte paisiblement vers le carrefour du Brigadier Jérôme, d’où l’on plonge aisément en contrebas vers le dernier point d’orgue du parcours ; le rocher du Pfaffenlapp.
Le rocher du Pfaffenlapp, dernière curiosité du parcours
Pour redescendre vers la vallée, deux solutions s’offrent à nous : suivre la croix jaune pour une descente à sensations, ou reprendre le carrefour des Anlagen pour serpenter tranquillement le long de la route forestière (circuit au drapeau jaune et blanc) qui rejoint la maison forestière de la Haslach, une grande et belle bâtisse en pierre de taille et colombages qui n’est autre que l’ancien pavillon de chasse de l’empereur Guillaume II.